L’aigle à tête blanche (Pygargue), dessiné par Virginie Colin, me fascine par son regard perçant. Il me donne l’impression de m’attirer dans son univers, en planant par-dessus des collines et les lacs à la recherche de sa nourriture.
La nuit la plus courte de l’année est suffisamment longue pour s’ouvrir à la nature et ressentir cette unité qui s’ouvre à nous.
Le feu de l’équinoxe avec ses flammes de couleurs bleu et rouge, les couleurs opposées du spectre de lumière visible, ouvre la porte vers un réveil de la nature et des forces qui nous accompagnent. Dans ces temps mouvementés, la nature nous invite à ouvrir les yeux et marquer une différence entre l’obscurité hivernale et la lumière qui commence à prendre sa place.
Il y a bien sûr le téléphone portable qui nous accompagne le jour — et parfois la nuit — dans notre vie de tous les jours. On peut le sortir à tout moment pour rendre des photos et vidéos puis les partager rapidement sur les réseaux sociaux. Cette façon de faire nous est devenue familière depuis quelques années déjà. On obtient des photos de qualité qui satisferont beaucoup de photographes de tous les jours.
Les feux de la Saint-Jean, une ancienne tradition pendant laquelle la nature s’ouvre aux êtres humains et où les êtres humains s’ouvrent à la nature. La force du feu en prolongement de la lumière du soleil, la superposition des éléments complémentaires, telles la lumière et l’obscurité, où la fraîcheur nocturne et la chaleur diurne, favorisent une atmosphère particulière et pleine d’énergie pendant ces jours, où les nuits sont les plus courtes.
Le ciel nous est tombé sur la tête ? Sommes-nous entrainés dans une spirale de mouvances que nous suivons pour notre confort ou par manque de volonté de sortir de ce courant dans lequel notre vie s’écoule ? Quelle satisfaction peut apporter de lever la tête et dire non, par ses propres convictions ?
La nuit du 21 décembre sera la plus longue dans nos contrés. Une petite réflexion sur la lumière capable de nous guider vers l’unité.
L’Allégorie de la caverne de Platon est un célèbre texte du livre VII de La République dans lequel, sous forme de dialogue, on évoque la condition humaine et l’ignorance par opposition à la connaissance.