Pour la fermeture de la saison musicale 2024, la Chapelle réformée de Caux a accueilli la violoncelliste suisse Estelle Revaz pour son récital solo “1000 Feuilles Bach et Dall’Abaco”. La 3ème suite de Bach en dialogue avec des caprices de Dall’Abaco. Dans le décor chaleureux du début du siècle passé de cette chapelle baptisée au début “Saint Michael and all angels”, le public a vite été conquis par l’interprétation que Estelle nous a offerte. Les vibrations du violoncelle, des sonorités tournoyantes dans cet espace intimiste de la chapelle, réchauffent nos cœurs et nous incitent à fermer les yeux pour nous laisser envoûter par les Caprices de Dall’Abaco, glissées entre les morceaux de la suite de Bach. L’esprit remonté de la musique baroque ajoute bien de la couleur à cette soirée automnale où la lumière cède sa place à l’obscurité. Les yeux fermés, se laissant pénétrer par ces vibrations colorées, le corps entier vibre et garde ce feu sacré dans le cœur. Merci, Estelle, pour ce moment privilégié
Martin Stejskal est un peintre surréaliste tchèque, vivant à Prague. Il a derrière lui une riche activité artistique avec des expositions dans le pays et à l’étranger. Il a gardé des liens notamment avec les artistes français. Il a publié plusieurs livres d’auteur et des traductions des auteurs français. La ville de Prague, avec son histoire alchimique et ésotérique, lui a servi comme sujet pour plusieurs livres dévoilant les secrets ésotériques de cette ville.
Inventeur de plusieurs méthodes originales (contourage, leptomanie), il contribuera aussi largement, à la fois comme créateur et comme théoricien, aux diverses expériences collectives qui constituent l'essentiel des activités du Groupe des surréalistes de Tchécoslovaquie.
Dans ses dessins et ses peintures, un sens authentique du secret, nourri notamment par son intérêt pour l'ésotérisme, se joint naturellement à un examen analytique des mécanismes de l'inspiration et à un commentaire sarcastique de l’actualité.
La ville de Mandu était sujette à plusieurs bouleversements pendant les invasions. Au XIVe siècle, après l’invasion par le sultan de Delhi, Mandu a été rebaptisé Shadiabad, ce qui signifie « Ville de joie ». L’endroit a été garni de plusieurs bâtiments de l’architecture indo-islamique. L’importance de cette ville commença à décliner après l’invasion mongole au XVIe siècle, C’était dans les décors de Mandu que les photos en clair-obscur ont été réalisées. Le contraste des saris portés par les modèles impressionne par leur richesse de couleur. Les vestiges des anciens palais et la géométrie des lieu se marient à merveille avec les couleurs pétantes des habits.
Il n’y a rien de plus joyeux et de prenant que le sourire d’un enfant. J’en ai fait l’expérience pendant les prises de photos dans des villages de l’Inde centrale, à Madhya Pradesh. Dans des villages ruraux, devant leurs écoles et maisons. Les portraits en clair-obscur dirige notre regard directement vers l’essentiel.
Les traits forgés par le soleil et l’altitude expriment une paix intérieure et une gratitude. Les paysans, les moines, les nomades des hauts plateaux de nord de l’Inde proches de la frontière avec la Chine se déplacent souvent de loin pour assister aux conférences de Dalaï-Lama. La rudesse des endroits et contrebalancée par la beauté des paysages et le silence présent à chaque pas. Dans leurs costumes de fête, ils participent aux festivals organisés sur plusieurs jours par les monastères bouddhistes.
Le sculpteur Olivier Estoppey, habitué des expositions Bex&Arts, a ouvert son atelier pour parler de ses concepts, de la naissance de ses oeuvres depuis les esquisses, jusqu'à la créations des status qui pèsent souvent plusieurs centaines de kilos. Le monde des graphiques en noir et blanc qui se transforme en objets à trois dimensions.