La ville de Mandu était sujette à plusieurs bouleversements pendant les invasions. Au XIVe siècle, après l’invasion par le sultan de Delhi, Mandu a été rebaptisé Shadiabad, ce qui signifie « Ville de joie ». L’endroit a été garni de plusieurs bâtiments de l’architecture indo-islamique. L’importance de cette ville commença à décliner après l’invasion mongole au XVIe siècle, C’était dans les décors de Mandu que les photos en clair-obscur ont été réalisées. Le contraste des saris portés par les modèles impressionne par leur richesse de couleur. Les vestiges des anciens palais et la géométrie des lieu se marient à merveille avec les couleurs pétantes des habits.
Il n’y a rien de plus joyeux et de prenant que le sourire d’un enfant. J’en ai fait l’expérience pendant les prises de photos dans des villages de l’Inde centrale, à Madhya Pradesh. Dans des villages ruraux, devant leurs écoles et maisons. Les portraits en clair-obscur dirige notre regard directement vers l’essentiel.
Les traits forgés par le soleil et l’altitude expriment une paix intérieure et une gratitude. Les paysans, les moines, les nomades des hauts plateaux de nord de l’Inde proches de la frontière avec la Chine se déplacent souvent de loin pour assister aux conférences de Dalaï-Lama. La rudesse des endroits et contrebalancée par la beauté des paysages et le silence présent à chaque pas. Dans leurs costumes de fête, ils participent aux festivals organisés sur plusieurs jours par les monastères bouddhistes.
Le sculpteur Olivier Estoppey, habitué des expositions Bex&Arts, a ouvert son atelier pour parler de ses concepts, de la naissance de ses oeuvres depuis les esquisses, jusqu'à la créations des status qui pèsent souvent plusieurs centaines de kilos. Le monde des graphiques en noir et blanc qui se transforme en objets à trois dimensions.