Les cristaux de givre craquent sous les pas du promeneur,
Transperçant le silence dont la forêt reste gardienne,
Le Ciel redescendu vers la Terre lui impose sa torpeur,
La nuit va bientôt les recouvrir de sa robe noire, terne.
Ce jour de solstice où c’est la nuit qui est la vraie reine,
Une lumière jaillit entre les arbres dans cette heure,
C’est elle qui dévoile les visages avec un peu de peine,
Et pénètre bien bas tout au fond de nos cœurs.