Le mois de mai, chanté par le poète Karel Hynek Mácha comme le temps d’amour et d’ouverture de la nature si caractéristique des poètes romantiques dont il faisait partie. Ce mois de mai, où l’on sent de la fraîcheur dans l’air lorsque le jour se lève et les premiers rayons de soleil tombent sur les tours de la ville. Par tradition, on parle de “Prague à cent tours”, qui se hissent au-dessus des maisons des quartiers historiques. La ville s’éveille dans toutes ses couleurs. Il y a de petites oasis par ici et là, vivant leur propre vie. Le petit marché sur la place de George de Poděbrady ajoute des odeurs des plantes et des fleurs que les marchands proposent aux passants. Les terrasses de petits restaurants se préparent à accueillir des clients de midi. C’est un endroit paisible, loin de l’agitation des touristes parcourant les traces habituelles de la Vielle Ville.
L’envie de se poser sur un banc, de regarder les oiseaux cherchant des graines sur la pelouse et de humer cet air printanier de la ville. J’adore Prague du mois de mai, colorée par les fleurs des arbres dans les jardins, les parcs et les pentes de Petřín. Un petit souvenir de la période romantique des poètes.