L’Allégorie de la caverne de Platon est un célèbre texte du livre VII de La République dans lequel, sous forme de dialogue, on évoque la condition humaine et l’ignorance par opposition à la connaissance.

Les hommes, regard tourné vers le fond de la caverne, ne voient que des ombres projetées comme un écran, comme dans un film qui se déroulerait devant leurs yeux. Est-ce fiction ou réalité ? Qu’est la réalité ? Notre propre projection, la vision des autres ? La raison du groupe qui influence la pensée des autres ? Un arrêt sur image afin de pouvoir mieux la cerner et interpréter. Ceci serait-il suffisant ? Oui, à condition de garder son discernement proche de ses propres valeurs et convictions éclairées par la lumière du jour et non par les ombres projetés au fond de la caverne. Actuellement, ceci est vraiment pertinent afin de pouvoir poser un regard juste sur ce que nous vivons dans ces jours. 

En sortant de la caverne, nos yeux seront certainement aveuglés par la lumière du jour et il nous faudra du temps pour s'y adapter. Le dos tourné à la caverne, nous entamons une nouvelle période de notre existence et abandonnons progressivement notre aveuglement. La porte vers la vérité est ouverte. 

En parallèle, ceci m’amène à la citation du deuxième accord Toltéque: "Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle". Vous n’êtes pas la cause des actes d’autrui. Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur propre rêve, de leur caverne. Lorsque vous êtes immunisés contre les opinions et les actes d’autrui, vous n’êtes plus la victime des souffrances inutiles. Vivons joyeux!